Report Open Access
Kaeser, Marc-Antoine
Face aux défis environnementaux actuels, la recherche archéologique doit être intégrée au cœur des doctrines de l’aménagement du territoire. Le présent essai vise à démontrer la légitimité scientifique d’une collaboration constructive entre archéologues et acteurs du développement. Il engage une réflexion théorique fondée sur l’histoire des pratiques archéologiques depuis le début des Temps modernes et met en évidence la mutation épistémologique décisive qu’a impliquée, au tournant du XXIe siècle, la mise en œuvre de la Convention de Malte.
Aujourd’hui, selon les principes de l’archéologie préventive, la sauvegarde du patrimoine s’alimente de l’expérience du changement sur le long terme pour envisager la totalité du territoire comme une ressource tant cognitive que symbolique, où s’estompe la distinction usuelle entre « culturel » et « naturel ». En mobilisant la temporalité pour libérer l’aménagement de nos perceptions consuméristes de l’espace, l’archéologie peut ainsi apporter une contribution précieuse aux objectifs écologiques, économiques et sociaux du développement durable.
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