Jeu de données sur les récits de vie des réfugié-e-s, déplacé-e-s et accueillants de la crise Boko Haram

Jeu de données sur les récits de vie des réfugié-e-s, déplacé-e-s et accueillants de la crise Boko Haram

La crise Boko Haram, débutée en 2009, a provoqué le déplacement des populations des zones frontalières vers la capitale de la région de l’Extrême-Nord. Le champ des crisis studies a quelque peu négligé les problématiques linguistiques au détriment des dynamiques et phénomènes sociopolitiques des migrations internes et transfrontalières. Douze ans après le déclenchement de ce conflit, la petite enquête de terrain, financée par le Centre d’Enseignement et de Recherche en Paix, Sécurité et Intégration (CERPSI), revient vers les déplacés dans l’optique de recueillir des données qualitatives sur les stéréotypes, la stigmatisation et l’adaptation des victimes de la guerre. Il a principalement été question de capter, dans les récits de vie, les mécanismes conflictuels qui provoquent les stigmatisations ethnolinguistiques des déplacés désormais installés dans la ville de Maroua.