Becky Tagbo. De l'hésitation au plaidoyer : Encourager l'adoption du vaccin COVID-19 par les agents de santé au Nigeria (étude de cas IA2030 n°22)

Résumé

Cette étude de cas fait partie d'une série mettant en lumière les expériences du personnel chargé de la vaccination et des soins de santé primaires travaillant à différents niveaux des programmes nationaux de vaccination dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les personnes présentées participent toutes aux activités d'apprentissage par les pairs du Mouvement pour la vaccination à l’horizon 2030 (IA2030) organisées par la Fondation Apprendre Genève (TGLF). Dans le cadre du Mouvement, les agents de santé échangent des idées et des expériences et se soutiennent mutuellement lorsqu'ils tentent de résoudre des problèmes locaux et de contribuer aux objectifs du Programme pour la vaccination à l’horizon 2030 (IA2030), la stratégie mondiale de vaccination.
Chaque étude de cas fait partie de la plateforme "Des connaissances à l'action" du Mouvement IA2030, conçue pour promouvoir l'application des connaissances partagées par les membres du Mouvement.

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Contexte

Dans son établissement, l'hôpital universitaire de l'État d'Enugu, dans le sud-est du Nigeria, le professeur Beckie Tagbo a été surprise de constater que le vaccin COVID-19 était peu utilisé par le personnel de santé, alors que l'hôpital était un centre de traitement COVID-19 désigné pour le pays. Elle a organisé une enquête auprès du personnel pour en connaître les raisons, et a constaté non seulement que les vaccins COVID-19 suscitaient des inquiétudes, mais aussi qu'ils étaient étonnamment peu informés de ce qui était proposé. Forte de ces informations, elle a organisé des séances d'information, des réunions de discussion avec le personnel et a communiqué sur la vaccination par l'intermédiaire de groupes WhatsApp. Résultat : la couverture vaccinale des agents de santé locaux est passée de 26 % à 70 %.