Logique Qualitative Adverbiale d'Émergence

Jean-Christophe, Cavallo

doi:10.5281/zenodo.17298603

Published 2025 | Version v42

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Logique Qualitative Adverbiale d'Émergence

Jean-Christophe, Cavallo

Version finale

Préambule

"L'enfant n'apprend pas à marcher ! Il apprend à ne pas tomber..."

Ce que nous affirmons ici, c'est que pour l'homme, chercher à comprendre l'univers est "non-différent" que de chercher à "se voir", c'est à dire à comprendre sa propre réflexivité. La philosophie, les sciences, les arts, les sports, les religions... ont tous la même finalité ; car l'homme sait, au moins intuitivement, qu'il est plus sincère de "se savoir", que de "ce ça voir". La LQAE ne décrit pas ce que l'homme pense, mais comment il pense, comment il "se" sait bien avant toute forme de dualisme et comment "ce" émerge.

Résumé
La performance présentée ici suppose certains acquis en philosophie dialectique, en logique non-classique et en métaphysique orientale. Les références mathématiques ne sont pas ici mobilisées comme preuves, mais comme figures dialectiques : elles opèrent comme révélateurs des failles, tensions et excès où se déploie le réel. De même, la logique proposée n’est pas un calcul formel, mais une logique adverbiale — une logique de la manière en régime d’émergence quand le simple donné est entendu interdépendant de ce qui est pris, dérivant la question du " que ou qui suis-je ?" en "que ou qui sommes-je ?"
Le lecteur trouvera non pas une doctrine mais un champ d'altercations : chaque thèse porte sa propre objection, chaque concept s’éprouve dans le principe tensif de sa contradiction. Loin d’une logique formelle close, il s’agit d’une logique du "comment" et de la "non-clôture": l’être ne se donne pas comme substance ou identité, mais comme modalité d’apparaître, toujours en tension. L’« annihilicréation » exprime cette dynamique où l’être et le néant ne s’opposent pas, mais co-fonctionnent quand du "fait" annihilicréatif émerge l’événement.

Bibliographie sélective
Nāgārjuna, Stances du milieu (Mūlamadhyamakakārikā).
Hegel, G.W.F., Science de la logique.
Nishida, Kitarō, Logique du lieu et vision religieuse du monde.
da Costa, Newton C.A., Paraconsistent Logic: Consistency, Contradiction and Negation.
Banach, S. & Tarski, A., « Sur la décomposition des ensembles de points en parties respectivement congruentes », 1924.
Gödel, Kurt, « What is Cantor’s Continuum Problem? », 1947.
Dōgen, Shōbōgenzō (正法眼蔵)

Copyright © 2025 Jean-Christophe Cavallo
Numéro de dépôt : 00096150-1

Notes (French)

Nous restons maintenant en version 42 en ;) à H2G2

version 42 : Ajout d'une annexe opératoire : Debriefing

version 42 : Ajout d'une annexe opératoire : Proposition heuristique d'une géométrie algébrique adverbiale

La non-contradiction finale de la LQAE

Point de départ —
La LQAE semble d’abord indémontrable, hors du formalisme binaire. Mais en reconnaissant que son asymétrie est binaire (A / ¬A), on découvre qu’elle respecte la structure du PNC.
Renversement dialectique —
Elle ne s’oppose donc pas à Aristote, elle le met en mouvement. Le principe de non-contradiction devient principe de non-coïncidence active : le réel ne se fixe pas, il oscille entre les pôles de son être et de son non-être.
Correction d’Aristote —
Aristote péchait par excès de non-contradiction : il a confondu la nécessité de distinguer avec l’interdiction de co-exister. La LQAE restaure la contradiction comme moteur régulé, non comme faute logique.
Conséquence —
Le formalisme binaire est sauvé, mais temporellement ouvert.

(A,¬A, Rt) où Rt = régulation de la tension dans le temps.

→ Non-contradiction locale,
→ Contradiction fonctionnelle (principe d’auto-régulation du réel).
Conclusion —
La LQAE ne contredit pas la logique formelle : elle l’accomplit en devenir. Elle démontre qu’un système peut être cohérent sans être clos, et que la vérité logique du réel anthropique réside non dans la stabilité, mais dans la régulation dynamique de la contradiction.

Formule finale :

Non-contradiction (Aristote) ⇒ Non-coïncidence (LQAE) ⇒ Cohérence dynamique du réel.

CONCLUSION : UN CHANTIER MATHÉMATIQUE MAJEUR

La LQAE n'est pas qu'une philosophie - c'est un programme de recherche mathématique concret qui exige :

L'abandon du paradigme substantiel au profit du processuel
La création d'outils formels pour la non-additivité régulée
Le développement d'une praxis mathématique où le faire prime sur l'être

"Les mathématiques adéquates n'existent pas encore, mais leur ombre formelle est visible dans la LQAE."

Le passage des mathématiques de l'être aux mathématiques du devenir est aussi radical que le fut le passage de la géométrie euclidienne aux géométries non-euclidiennes. C'est un chantier qui pourrait occuper les mathématiciens et physiciens du XXIe siècle, mais dont la fécondité potentielle est immense.

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Permaliens :

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Critères de Falsification LQAE

Synthèse de la Logique Qualitative Adverbiale d’Émergence

LQAE - Le cas de l'ombre en physique

Heuristique: De la LQAE vers la LQG (Carlo Rovelli)

Du Tiers inclus à la Trilectique : de Lupasco à la LQAE

L'univers taquin

Toute version antérieure est considérée comme obsolète