Published December 27, 2022 | Version v1
Journal article Open

Présentation

Description

L’histoire des relations interhumaines révèle que des superpuissances politico-économiques et religieuses ont imposé leurs civilisations aux autres sociétés dites « inférieures », « primitives », « barbares », etc. Il s’est alors développé des concepts d’universalité et de globalisation réducteurs qui tendent à refuser explicitement ou implicitement d’inclure dans l’humanité d’autres singularités. Derrière le concept de l’universalité se profile donc la condamnation des autres expressions de l’humanité au silence ou à leur anéantissement. La globalisation, quant à elle, sous-entend l’homogénéisation des cultures de l’humanité pour dire que des cultures des minorités n’ont pas droit de cité. Ainsi se distinguaient des communautés aux civilisations/cultures dominantes et d’autres aux civilisations/cultures dominées. Selon les premières, seules leurs visions du monde, leurs propres valeurs et traditions sont valables et applicables à l’échelle universelle alors que les secondes sont sommées de se taire ou d’être inféodées aux premières. Mais cette conception a été battue en brèche par des chercheuses et chercheurs convaincu-e-s de l’indispensable complémentarité des cultures, qu’elles soient « dominantes » ou « dominées ».

Files

1. MASHAMBA-2022_2(1)_MANIRAMBONA&NDIKUMAGENGE.pdf

Files (542.5 kB)