Published June 20, 2023 | Version v1
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MIGRATION ET CHANGEMENT CLIMATIQUE : ENJEUX DE PROTECTION JURIDIQUE DES DEPLACES ET « REFUGIES CLIMATIQUES » AU MAROC

  • 1. Université Sidi Mohamed Ben Abdallah, Fes, Maroc

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  • 1. SMS- INSTITUTE

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Le changement climatique constitue aujourd'hui un défi majeur auquel nous sommes confrontés. Bien que les conséquences de ce phénomène soient complexes à appréhender, elles sont multiples, irréversibles et dépassent la capacité de réponse des écosystèmes et des êtres humains, qui risquent d'être altérés ou définitivement détruits.

Le Maroc a officiellement signé la Convention Cadre des Nations Unies (CCNUCC) sur les Changements climatiques lors du sommet de la terre de Rio en 1992. Après sa ratification en 1995, le pays a maintenu une participation active aux négociations et aux organes de la convention. En outre, le Maroc a également apposé sa signature sur le Protocole de Kyoto en 1997 et l'a ratifié en 2002. Ces engagements internationaux ont conduit à la mise en place de différentes initiatives et actions. Le Maroc se conforme pleinement aux principes fondamentaux de la CCNUCC, qui prônent la responsabilité, la coopération et la solidarité en matière de prise en charge internationale des enjeux climatiques, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter les augmentations de température globale.

Le Maroc, à l’instar de nombreux pays en développement, est fortement atteint par ce phénomène se trouve devant un grand défis est celui de la migration climatique surtout en sachant que les relations privilégiées qui unissent le Maroc aux pays de l’Afrique subsaharienne qui exportent plus de migrants et demandeurs d’asile vue les conditions climatiques dans ses régions, Il convient de rappeler que malgré les mesures prises par l’Etat marocain surtout dans le coté juridique par la mise en place d’une politique migratoire conforme au droit international, garantissant une meilleure protection pour les déplacés et les réfugiés climatiques, les flux migratoires subsahariens au Maroc, n’ont pas cessé de croitre et de se développer et cette catégorie reste sans protection spécifique et leurs demandes d’asile ne trouve pas de justification juridique vu le manque de définitions dans l’arsenal juridique migratoire et d’asile international ou national.

 

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5- RATIBA EL AYADI.Economie.Société.V2.N2.2023.pdf

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Journal article: 2820-6991 (ISSN)
Journal article: https://journals.sms-institute.com/archives/2904 (URL)