LECTURE DES TEXTES OFFICIELS SUR L'ENSEIGNEMENT/APPRENTISSAGE DE L'ECRIT ARGUMENTATIF SELON UNE PERSPECTIVE ENONCIATIVE AU SECONDAIRE QUALIFIANT

Maîtriser le discours écrit, notamment l’écrit argumentatif, est devenu depuis 1994 la finalité première définie par les Instructions Officielles. L’année où l’enseignement du français au secondaire qualifiant serait centré sur la linguistique énonciative. Le but étant l’amélioration de  l’acquisition de l’écrit argumentatif, qui, selon Rahma Bourqiya, directrice de l'Instance nationale d'évaluation (INE) constitue le domaine de l’incapacité flagrante d’une quelconque maîtrise de la langue.

Permettant, d’une part, de structurer le concept de communication qui est essentiel pour la pratique dans la classe grâce à l’ancrage situationnel ; et d’autre part, favorisant la construction du sens aux propos tenus par l’élève grâce au contexte situationnel qui est régi par l’intention du sujet parlant, l’approche énonciative revêt une importance particulière dans le domaine de la didactique. Cette compétence discursive est fondatrice des compétences argumentatives et du développement d’une pensée critique. Ce qui fait d’elle une compétence dont la maitrise, surtout, à l’écrit demeure importante.

Dans cet article, qui se donne comme objectif de mettre le pont entre la linguistique énonciative et la didactique, nous nous interrogerons sur la place qu’occupe la notion de l’énonciation au sein des textes officiels pour l’enseignement du français au secondaire qualifiant ; nous vérifierons, aussi, si les programmes scolaires assurent-ils à cette notion une certaine cohérence, nécessaire, à son appropriation par l’élève.