Le capital immatériel et création des richesses : entre connaissance scientifique et dédale épistémologique d'un paradigme
Description
L’économie internationale connait une mutation de la production par un déplacement des forces motrices de l’économie. Ce passage d’une production matérielle à une autre immatérielle explique l’intérêt croissant porté à l’étude du capital immatériel.
Le capital immatériel constitue un concept novateur et complexe. Il n'est pas aisé à cerner, de par sa portée multidimensionnelle, la difficulté de son identification, de sa mesure et de son affectation dans le tissu productif des économies, à partir des données des systèmes de comptabilité traditionnelle.
L’approche basée sur le concept du capital immatériel a le mérite d’offrir un cadre permettant d’assimiler la dynamique et le processus de création de la richesse au niveau macroéconomique, d’en identifier les ressorts internes et externes et d’optimiser, par ricochet, le processus de conception et de mise en œuvre des politiques économiques.
Toutefois, le caractère pluridisciplinaire de ce concept complexifie l’assimilation due ce type de capital. De ce fait, il parait nécessaire d’étudier cette connaissance dans une approche interdisciplinaire afin de faire dissiper ses équivoques.
L’objectif de cet article est de démystifier la complexité du capital immatériel comme facteur de création des richesses selon une approche épistémologique. Nous étudierons la scientificité de ce paradigme de sa genèse à sa portée. Pour cela, nous ferons appel aux écoles épistémologiques. Cet article répond à la problématique suivante : dans quelle mesure l’approche épistémologique complexifie la représentation scientifique du capital immatériel ?
Mots clés : Capital immatériel, connaissance scientifique, création des richesses.
Classification JEL: E61
Type de l’article : Article théorique.
Notes
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