Les trajectoires des formateurs et formatrices en entreprise entre soumission à l'ordre social et pratiques alternatives
Creators
Description
En Suisse, la formation professionnelle est la voie la plus fréquentée par les jeunes au sortir du secondaire obligatoire (SEFRI, 2018). Près de deux tiers des jeunes y suivent leur formation post‐ obligatoire, même s’il faut relever d’importantes variations selon les régions linguistiques1. La voie duale2, qui alterne formation en école (de 1 à 2 jours par semaine) et en entreprise (3 à 4 jours par semaine), occupe près de 80 % des jeunes engagé‐e‐s dans une filière professionnelle. Dans ce contexte, une population spécifique joue un rôle clé : les formateurs et formatrices en entreprise.
Malgré l'importance de ces personnes dans la formation quotidienne des apprenti‐e‐s, un manque d’informations statistiques et d’études les concernant est à déplorer (Bahl, 2012 ; Baumeler, Lamamra, & Schweri, 2014; Capdevielle‐Mougnibas, Cohen‐Scali, Courtinat‐Camps, de Léonardis, Favreau & Fourchard, 2013; Mulder, 2013). Cette contribution, fondée sur un projet de recherche financé par le FNS (100017_153323) et sur la thèse de doctorat qui y est associée, vise à documenter ces «acteurs et actrices oublié‐e‐s» du système dual en Suisse romande. Elle entend faire la lumière sur la manière dont on devient formateur ou formatrice en entreprise, sur les différentes trajectoires tant objectives que subjectives et sur ce que celles‐ci disent des «carrières possibles» en formation professionnelle duale.
Files
Lamamra_Besozzi_Duc_CEREQ_Echanges_10_2019.pdf
Files
(333.3 kB)
| Name | Size | Download all |
|---|---|---|
|
md5:648a68c6053c9c24f5ca52730a8323c1
|
333.3 kB | Preview Download |