Published January 1, 2017 | Version Preprint
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Méduse, vers des visualisations plus complexes que le réseau

  • 1. EPFL

Description

Les visualisations en réseau sont la plus complexe des visualisations possibles. Mais, les visualisations en réseau constituent une forme qui n’épuise pas la description de la réalité. Même si ces visualisations sont parmi les plus utilisées aujourd’hui, elles possèdent tout de même des limites :

  • premièrement, les relations représentées par les réseaux ne sont pas suffisantes pour analyser la complexité,

  • deuxièmement, les réseaux ne distinguent pas les différences qualitatives entre les entités.

Partant d’un modèle réseau, comment modifier cette visualisation pour améliorer la compréhension de la richesse de la réalité ? Dans cet article, nous proposons une des réponses possibles, que nous nommons trajectoire. La trajectoire a deux points forts, en comparaison au réseau :

  • premièrement, la trajectoire représente non seulement des distances, mais aussi des durées,

  • deuxièmement, la trajectoire illustre comment une entité se meut, à travers ses évolutions dans le temps.

Le discours suivant est articulé autour de la combinaison de ces quatre points. Considérant que les réseaux sont des outils largement diffusés dans les Humanités numériques, nous proposons un langage visuel alternatif pour améliorer les possibilités des représentations de données. Par cette tentative d’amélioration de la visualisation en réseau, nous offrons aux Humanités numériques la plus complexe possible des visualisations. Et finalement, à la fin de l’article, nous découvrons que les arbres-réseau sont en fait, des serpents qui dansent.

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