(Fig. 8)
Metrodora amazonica Bolívar, 1887: 249. — Giglio-Tos 1898: 35.
Scabrotettix amazonica – Hancock 1907b: 48. — Kirby 1910: 28.
Scabrotettix amazonus – Bruner 1910: 114.
Otumba amazona – Günther 1939: 235.
Otumba amazonica – París 1994: 231. — Buzzetti & Devriese 2007: 50. — Buzzetti & Carotti 2008: 44.
LOCALITÉ TYPE. — Pérou, Alto Amazonas, 5°33’28.8”S, 76°00’03.1”W.
DISTRIBUTION. — Brésil (région du Nord), Pérou et Équateur (Bolívar 1887; Giglio-Tos 1898; Hancock 1907b; Bruner 1910; Kirby 1910; Günther 1939; París 1994; Buzzetti & Devriese 2007; Buzzetti & Carotti 2008; Pavlović & Božičević 2019). Première mention pour la Guyane.
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Guyane • 1 ♀, 2 ♂; Kourou, Montagne des Singes, sentier botanique; 5°4’23.33”N, 52°41’39.56”W; alt. 47 m; 30.VII.2019; R. Itrac-Bruneau & G. Doucet leg.; coll. R.I.-B. & G.D.
HABITATS. — Les individus ont été trouvés sur le tronc d’un Jacaranda copaia (Aubl.) D. Don, 1823 en milieu forestier, se cachant dans les anfractuosités de l’écorce (Fig. 8). Leurs yeux proéminents leur permettent en effet de pouvoir observer leur environnement tout en restant cachés dans les renfoncements de celle-ci. Leur coloration très mimétique participe également à parfaire leur camouflage.
PRÉSENCE EN GUYANE. — Certaine.
REMARQUE
Les données disponibles sont localisées depuis la façade Ouest de l’Amérique du Sud (Pérou, Équateur) jusqu’à la partie Est du Brésil (« Hautes Amazones » et Roraima) et le sud du Guyana. La donnée de Guyane (Fig. 1) constitue donc la localité la plus orientale du continent sud-américain.