December 1, 2021 Conference paper Open Access

Reynal, Sylvain

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      <creatorName>Reynal, Sylvain</creatorName>
      <givenName>Sylvain</givenName>
      <familyName>Reynal</familyName>
      <affiliation>ETIS (UMR8051) &amp; Institut Actes Panthéon-Sorbonne, ENSEA</affiliation>
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    <title>Pour qu'on ne se débarrasse pas des hommes : entre art et sciences, l'ingénieur face à l'ambivalence du sujet</title>
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  <publisher>Zenodo</publisher>
  <publicationYear>2021</publicationYear>
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    <date dateType="Issued">2021-12-01</date>
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  <language>fr</language>
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    <rights rightsURI="https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/legalcode">Creative Commons Attribution 4.0 International</rights>
    <rights rightsURI="info:eu-repo/semantics/openAccess">Open Access</rights>
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    <description descriptionType="Abstract">&lt;p&gt;Notre relation aux &lt;em&gt;machines automatiques &lt;/em&gt;se soutient d&amp;rsquo;une tension originelle entre, d&amp;rsquo;une part, des promesses de liberté héritées du projet libéral initial et, d&amp;rsquo;autre part, une &lt;em&gt;protocolisation &lt;/em&gt;généralisée des formes d&amp;rsquo;existence, une normalisation technique visant à contrôler les actions des hommes par la standardisation. Outre que ce rapport particulier à l&amp;rsquo;automate exige une adaptation permanente de la part du sujet et peut être source d&amp;rsquo;une immense souffrance, c&amp;rsquo;est également l&amp;rsquo;autonomie du sujet dans son rapport à l&amp;rsquo;objet intelligent qui est ici en jeu ; et en filigrane, une organisation de la Cité susceptible d&amp;rsquo;empêcher l&amp;rsquo;avènement d&amp;rsquo;un &lt;em&gt;totalitarisme des automates &lt;/em&gt;face à la fragile singularité de chaque existence. Il s&amp;rsquo;avère ainsi que l&amp;rsquo;individu renonce à sa liberté, sa singularité et sa responsabilité au profit d&amp;rsquo;automatismes qui décident à sa place. Ce sont eux qui désormais semblent pouvoir endosser la cause symbolique factorisant l&amp;rsquo;ensemble des angoisses du sujet, et c&amp;rsquo;est ici que se joue probablement l&amp;rsquo;ambivalence du sujet dans son rapport aux objets intelligents. Si la responsabilité de l&amp;rsquo;ingénieur n&amp;rsquo;est ici pas anodine, l&amp;rsquo;artiste aussi, en particulier dans l&amp;rsquo;interaction art et sciences, peut s&amp;rsquo;emparer de cette tension originelle pour faire place à l&amp;rsquo;ambivalence du sujet, redonnant sa place à l&amp;rsquo;excitation du vivant et à l&amp;rsquo;étrangeté.&lt;/p&gt;</description>
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