Thesis Open Access
<?xml version='1.0' encoding='utf-8'?> <resource xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" xmlns="http://datacite.org/schema/kernel-4" xsi:schemaLocation="http://datacite.org/schema/kernel-4 http://schema.datacite.org/meta/kernel-4.1/metadata.xsd"> <identifier identifierType="DOI">10.5281/zenodo.4312031</identifier> <creators> <creator> <creatorName>Thomas Hervé Mboa Nkoudou</creatorName> <nameIdentifier nameIdentifierScheme="ORCID" schemeURI="http://orcid.org/">0000-0001-9678-7765</nameIdentifier> <affiliation>Université Laval</affiliation> </creator> </creators> <titles> <title>Les makerspaces en Afrique francophone, entre développement local durable et technocolonialité Trois études de cas au Burkina Faso, au Cameroun et au Sénégal</title> </titles> <publisher>Zenodo</publisher> <publicationYear>2020</publicationYear> <subjects> <subject>Makerspaces</subject> <subject>technocolonialité</subject> <subject>appropriation des technologies</subject> <subject>études décoloniales</subject> <subject>justice cognitive</subject> <subject>science ouverte</subject> <subject>développement local durable</subject> </subjects> <contributors> <contributor contributorType="Supervisor"> <contributorName>Florence Piron</contributorName> <nameIdentifier nameIdentifierScheme="ORCID" schemeURI="http://orcid.org/">0000-0001-6882-6819</nameIdentifier> <affiliation>Université Laval</affiliation> </contributor> <contributor contributorType="Supervisor"> <contributorName>Guillaume Latzko-Toth</contributorName> <affiliation>Université Laval</affiliation> </contributor> </contributors> <dates> <date dateType="Issued">2020-11-23</date> </dates> <language>fr</language> <resourceType resourceTypeGeneral="Text">Thesis</resourceType> <alternateIdentifiers> <alternateIdentifier alternateIdentifierType="url">https://zenodo.org/record/4312031</alternateIdentifier> </alternateIdentifiers> <relatedIdentifiers> <relatedIdentifier relatedIdentifierType="Handle" relationType="IsIdenticalTo">20.500.11794/67577</relatedIdentifier> <relatedIdentifier relatedIdentifierType="DOI" relationType="IsVersionOf">10.5281/zenodo.4312030</relatedIdentifier> <relatedIdentifier relatedIdentifierType="URL" relationType="IsPartOf">https://zenodo.org/communities/africarxiv</relatedIdentifier> </relatedIdentifiers> <rightsList> <rights rightsURI="https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/legalcode">Creative Commons Attribution 4.0 International</rights> <rights rightsURI="info:eu-repo/semantics/openAccess">Open Access</rights> </rightsList> <descriptions> <description descriptionType="Abstract"><p>Au cours de la derni&egrave;re d&eacute;cennie, de nombreux pays occidentaux ont vu leurs espaces publics investis par la pr&eacute;sence d&rsquo;ateliers de fabrication collaboratifs ouverts et partag&eacute;s, connus sous le nom g&eacute;n&eacute;rique de makerspaces. Souvent d&eacute;crits comme des vecteurs de changement social et d&#39;industrialisation, les makerspaces se sont rapidement export&eacute;s de l&rsquo;Occident vers le reste du monde et en Afrique en particulier. Au vu de cette expansion, je me suis interrog&eacute; sur les finalit&eacute;s soci&eacute;tales et la neutralit&eacute; de ces ateliers collaboratifs dans le contexte africain. Aborder ces interrogations demande d&rsquo;&eacute;tablir un cadre commun de lecture du contexte sociohistorique et &eacute;conomique de l&rsquo;Afrique. C&rsquo;est dans ce sens que je me suis inspir&eacute; de la pens&eacute;e d&eacute;coloniale, pour d&eacute;velopper un cadre conceptuel constitu&eacute; de la technocolonialit&eacute; et du d&eacute;veloppement local durable. Le concept de d&eacute;veloppement local durable est une alternative au paradigme dominant actuel des approches de d&eacute;veloppement &agrave; savoir les objectifs de d&eacute;veloppement durable (ODD). Il est n&eacute; des travaux sur la justice cognitive et est compos&eacute; des dimensions suivantes : la qu&ecirc;te de justice cognitive, l&#39;&eacute;conomie informelle, les biens communs, l&#39;inclusion et l&#39;autonomisation, la pens&eacute;e alternative africaine et l&#39;innovation sociale. Quant au concept de technocolonialit&eacute;, il &eacute;merge de la colonialit&eacute; et de la matrice coloniale des pouvoirs dans les technologies num&eacute;riques. Il est constitu&eacute; des dimensions suivantes : le discours techno-utopique, les pratiques n&eacute;o-capitalistes et la colonialit&eacute; des savoirs li&eacute;e au transfert de technologie. Ce cadre conceptuel m&rsquo;a permis de reformuler mon interrogation en la question de recherche suivante : &agrave; quel type de d&eacute;veloppement les makerspaces contribuent-ils en Afrique francophone ? De fa&ccedil;on sp&eacute;cifique, il s&rsquo;agit de savoir si les ateliers collaboratifs peuvent r&eacute;ellement contribuer au d&eacute;veloppement local durable en Afrique ou s&rsquo;ils contribuent &agrave; renforcer la technocolonialit&eacute;. Pour r&eacute;pondre &agrave; ces questions, j&#39;ai men&eacute; trois &eacute;tudes de cas en Afrique francophone : le Ouagalab au Burkina Faso, l&#39;Ongola Fablab au Cameroun et le Defko Ak Niep Lab au S&eacute;n&eacute;gal. Pour chaque cas, j&#39;ai collect&eacute; des donn&eacute;es en combinant trois m&eacute;thodes : l&#39;observation participante, les entretiens semi-dirig&eacute;s avec les membres et les promoteurs des makerspaces, et l&rsquo;analyse documentaire. Apr&egrave;s avoir trait&eacute; les donn&eacute;es, j&rsquo;ai proc&eacute;d&eacute; &agrave; une analyse qualitative &agrave; l&#39;aide du logiciel Nvivo. Les diff&eacute;rentes cat&eacute;gories de mon analyse ont ensuite &eacute;t&eacute; compar&eacute;es et interpr&eacute;t&eacute;es en utilisant le cadre conceptuel construit au pr&eacute;alable. Mon &eacute;tude r&eacute;v&egrave;le que les makerspaces sont des communs de la connaissance qui permettent de lutter contre les injustices cognitives. &Agrave; ce titre, ils assurent l&#39;&eacute;closion des connaissances, favorisent l&#39;inclusion et l&#39;autonomisation des membres et catalysent l&#39;innovation sociale. En d&#39;autres termes, la dynamique au sein des espaces de fabrication collaboratifs est tr&egrave;s favorable au d&eacute;veloppement local durable. Par-dessus tout, les espaces de fabrication collaboratifs offrent un cadre d&rsquo;&eacute;panouissement et d&rsquo;expression du leadership des femmes, tout en leur donnant la possibilit&eacute; de lutter contre les pr&eacute;jug&eacute;s auxquels elles sont souvent confront&eacute;es dans la soci&eacute;t&eacute; et le milieu des STEM (Science-Technologie-Ing&eacute;nierie et Math&eacute;matiques), cependant, les makerspaces sont expos&eacute;s &agrave; des risques de technocolonialit&eacute; qui pourraient s&eacute;rieusement entraver la dynamique interne et par cons&eacute;quent, leur contribution au d&eacute;veloppement local durable. Pour contrecarrer ces risques de technocolonialit&eacute;, quelques propositions sont faites &agrave; la fin de cette th&egrave;se, &agrave; l&rsquo;endroit des acteurs et actrices impliqu&eacute;-e-s dans l&#39;&eacute;cosyst&egrave;me des makerspaces.</p></description> </descriptions> </resource>
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