Juraphylllites aff. nardii (Meneghini, 1853) (Fig. 7B)

aff. Ammonites nardii Meneghini, 1853: 27.

aff. Rhacophyllites nardii – Fucini 1901: pl. 7, fig. 1-7 (figuration de l’holotype).

aff. Juraphyllites nardii – Meister & Böhm 1993: pl. 2, fig. 8, avec synonymie. — Dommergues et al. 1994: pl. 1, fig. 5-6; 1995: pl. 1, fig. 6, avec synonymie. — Blau 1998: pl. 1, fig. 7-16. — Meister & Friebe 2003: 24, avec synonymie. — Géczy & Meister 2007: pl. 6, fig. 1-3 avec synonymie. — Meister et al. 2017: pl. 16, fig. 5.

aff. Juraphyllites aff.? nardii – Dommergues et al. 2008: fig. 4A, B.

aff. Juraphyllites (Juraphyllites nardii – Dommergues & Meister 2017: 200, fig. 9.

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Jebel Ressas,Paroi Rouge,niv.21. 1 ex. (PFT 207).

DESCRIPTION

Ce Juraphyllites très mal conservé, à la coquille usée et aplatie, est rapproché de J. nardii avec lequel il partage un enroulement semi-involute et des flancs hauts, portant sur toute leur hauteur une costulation rigide qui prend du relief vers leur partie haute. Le rebord ombilical est bien marqué.

ÂGE ET RÉPARTITION L’espèce provient de la partie moyenne de la chronozone à Raricostatum où elle est récoltée dans le même banc que Paltechioceras bavaricum (Böse, 1894) et P. cf. charpentieri (Schafhäult, 1847) (sous-chronozones à Rariscostatum à Macdonnelli pars).

Il s’agit d’une espèce purement téthysienne, à l’extension stratigraphique large, étendue du Sinémurien supérieur à la base du Pliensbachien. Sur la marge nord de la Téthys, elle est présente de la partie inférieure de la chronozone à Obtusum (Meister & Böhm 1993; Meister & Friebe 2003) à la chronozone à Raricostatum (Meister et al. 2017). Elle est également connue dans les régions pacifiques (Palfy 1991).